césure

césure et coupure Comme le souligne Jean-Pierre Lacroux (Orthotypographie), la césure est un terme de versification qui désigne la coupe divisant le vers après une syllabe accentuée et n’a pas d’autre signification. C’est donc à tort que l’on emploie ce mot pour qualifier la coupure ou la division d’un mot en fin de ligne.


Césure, au sens de « coupure », « division », se relève pour la première fois en 1966.

La marge de droite est généralement en zig-zag, car il n’y a presque jamais de césure en fin de ligne.

Albert Mirot, « Quelques éléments de l’étude graphologique de M. Albert Mirot », Revue d’histoire de l’Église de France.

En 1972, il figure dans un manuel d’imprimerie, La Composition automatique des textes. Ce sont les logiciels de publication assistée par ordinateur et leurs manuels, plus que les codes typographiques, qui ont récemment popularisé la nouvelle acception1.

Sources :

  • Association suisse des compositeurs à la machine, Guide du typographe romand, 3e éd., Lausanne, Groupe de Lausanne de l’Association suisse des compositeurs à la machine, cop. 1963.
  • Brossard (L. E.), Les Règles typographiques, Chatelaudren, Imprimerie de Chatelaudren, 1934 ; Le Correcteur typographe, vol. II.
  • Confédération française de l’encadrement - CGC, Fédération des industries polygraphiques et de la communication, Le Nouveau Code typographique, rév., compl. et modern. Robert Guibert, Paris, Fédération de la communication CFE-CGC, DL 1997.
  • Gouriou (Charles), Mémento typographique, [Paris], Éd. du Cercle de la librairie, DL 1998 [1961].
  • Guéry (Louis), Dictionnaire des règles typographiques, 3e éd. corrigée et augmentée, [Paris], Victoires éditions (coll. « Métier journaliste »), 2005.
  • Imprimerie nationale, Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, 3e éd., [Paris], Imprimerie nationale, DL 1990.
  • Lacroux (Jean-Pierre), Orthotypographie : orthographe et typographie françaises, 2 vol., s. l., La Part de l’ange, cop. 2007.
  • Mirot (Albert), « Quelques éléments de l’étude graphologique de M. Albert Mirot », dans André Ravier, « Le testament de 1617 et les faux autographes de saint François de Sales », Revue d’histoire de l’Église de France, 1966, vol. LII, no 149.
  • Ramat (Aurel) et Benoit (Anne-Marie), Le Ramat de la typographie [PDF], éd. 2014, Anne-Marie Benoit éditrice, DL 2014.